La moto et ses risques
Les taux de victimes en moto est sept fois plus important que le nombre de victimes en voiture. Ce risque s’explique par différentes raisons et notamment : l’instabilité de la machine, l’absence de carrosserie de la machine et le peu de visibilité par rapport aux autres usagers.
Cette instabilité est notamment due :
- au manque d’adhérence sur route mouillée ou encore à cause du rainurage
- aux forces latérales comme le vent
- aux incidents techniques tels que la crevaison, la déchirure d’un pneu ou son blocage
- à l’instabilité du passager
- aux problèmes de dosages (accélération et freinage)
La carrosserie :
Concernant l’absence de carrosserie sur la moto, elle a un impact direct sur le conducteur qui est peu protégé non seulement au niveau des intempéries mais aussi en cas de choc violent. L’absence de carrosserie ne protégeant pas le conducteur du vent ou du bruit, les risques de fatigue se voient fortement augmentés.
Le manque de visibilité :
Une moto est moins visible à cause de son éclairage et de son petit gabarit. On a même parfois du mal à distinguer un scooter d’une moto par temps de brouillard, ce qui peut parfois surprendre en terme d’accélération.
Bonjour, la différence entre les motards accidentés et les autres est due à la vigilance: chaque geste de conduite doit résulter d’une pesée des pour et des contre.
Ici, je décide de rouler à grande vitesse, quels sont les risques? visibilité, classe et état de la route, état de la machine et de moi-même, circulation, combien de temps et quelle limite.
Sur une route de campagne sinueuse, le 90 peut être risqué car dans une courbe un animal peut surgir, un trou, un obstacle (raisins, betterave…oui, c’est du vécu) qui sont rares sur voie rapide.
Une accélération donne une ivresse dont la conscience de la dangerosité doit rester à l’esprit: combien de mètres et comment m’arrêter si besoin doivent être présents à l’esprit lors d’une accélération!
La distance parcourue endort la vigilance et le passage en pilotage automatique est un risque accru; la fin de parcours voit croître le risque.
Je roule donc peu, pas souvent et me maintiens en état d’apprentissage: la sureté de soi est sécurisante mais fait côtoyer le danger. Je ne devais pas m’y remettre, pourtant j’ai craqué. Donc j’en fais peu…
Le risque c’est aussi un peu les autres (on les surprend par notre accélération, sauf les HARLEY qu’on entend arriver). Ils changent de direction mais on est déjà là!!!Pourquoi croit-on qu’ils sont incapables de penser qu’il n’y a pas de moto qui puisse arriver vite, se glisser dans cet espace? Quand on est en voiture, ne se sent-on pas protégés, nous aussi?